J9 Arrêt prématuré (Castelbouc > Meyrueis)

La journée commence par la traversée du joli petit hameau de Castelbouc enveloppé dans la brume, au pied d’une falaise surmontée par un château en ruine. La descente du Tarn se poursuit par un sentier (moins escarpé que la veille), malgré tout au pont suivant nous optons pour la route goudronnée sur l’autre rive afin d’éviter un tronçon qui semble un peu scabreux. Les villages, tous chargés d’histoire, se succèdent mais c’est peut être le dernier, St Chely, qui nous marque le plus : niché dans un cirque spectaculaire avec une cascade qui se jette dans le Tarn, il marque la fin de notre descente du Tarn.

Il est temps de quitter les gorges pour découvrir les Causses. Une longue montée débute sur un sentier pierreux de pente modérée, au fur et à mesure que nous élevons, le point de vue sur les Gorges se modifie, tandis que nous liquéfions peu à peu dans l’air moite malgré l’heure matinale. Malheureusement, juste à la fin de la monté Cécile fait une petite chute en apparence sans gravité mais un caillou mal placé heurte ses côtes. Après une pause, la douleur est un peu moins violente et Cécile se sent de poursuivre jusqu’au petit village du Mas St Chelly qui marque l’entrée dans la Causse Méjean. Nous faisons notre pause de midi sur la place de ce village fort paisible à l’ombre d’un beau tilleul. Il nous semble plus raisonnable de nous dérouter vers un petit hôtel à Meyrues.

Nous traversons la Causse de Méjean par de petites routes goudronnées dans un paysage splendide de grands espaces, mais l’orage qui n’est pas loin ne nous laisse pas le loisir de nous attarder. L’hôtel sans prétention est parfait pour nous avec même un garage à vélo. La douleur ne s’estompant pas vraiment, nous prenons une journée de repos pour faire le point. C’est l’occasion d’aller visiter la grotte de Dargilan, à la fin de la journée la douleur est toujours aussi vive et le médecin de la maison de santé confirme ce que nous supposions déjà : c’est une cote cassée. Le lendemain matin, un minibus bus nous ramène à Millau où un autre bus nous dépose à la gare de Montpellier.

Notre voyage s’arrête donc ici, nous gardons en tête les magnifiques images de ces 9 jours de VTT et nous reviendrons probablement reprendre l’itinéraire, ici, au pied du Mont Aigual, peut être au printemps ou à l’automne pour éviter les températures trop chaude….

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